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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 22:20

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La Première Dame HINDA DEBY ITNO a lancé ce matin les festivités marquant la Semaine nationale de la femme tchadienne et celles de la 1ère édition de la Journée internationale « Zéro discrimination ».

 

Les activités de la Semaine nationale de la femme tchadienne édition 2014 sont couplées cette année avec la 1ère édition de la Journée mondiale « Zéro discrimination ». C’est le ministère des Affaires étrangères et de l’intégration africaine qui a servi de cadre à ces manifestations.

Cette double cérémonie est placée sous le haut patronage de la Première Dame HINDA DEBY ITNO, Présidente de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique et marraine de la CARMMA. C’est en présence du Premier ministre, Kalzeubé Payimi Deubet, les Présidents des Grandes institutions de la République, les membres du gouvernement, des diplomates et plusieurs autres personnalités politiques et civiles de la République.

La SENAFET de cette année est placée sous le thème : « Réduire la mortalité maternelle et infantile, promouvoir l’entreprenariat féminin : crédo de la renaissance ».

La cérémonie a débuté par un sketch présenté par une troupe théâtrale sur les consultations prénatales et la discrimination faite aux personnes séropositives.
Après les mots de bienvenue de la 3ème maire adjointe de la ville de N’Djaména, Mme Hanana Douga, l’assistance a suivi la présentation des statistiques de la santé de la reproduction par Dr Mahamat Koyalta et la projection des résultats d’une enquête sur la stigmatisation et la discrimination faites aux personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Dans son intervention, le ministre de l’Action sociale, de la solidarité nationale et de la famille, Mme Baïwong Djibergui Amane Rosine a insisté sur le rôle et la place de la femme dans la société tchadienne. Cependant, elle fait remarquer que la mortalité maternelle et infantile n’a pas été considérée comme une préoccupation dans le monde et particulièrement dans les pays en voie de développement où survivent la majorité des décès maternels et infantiles. « Au Tchad, le taux d’accouchements assistés n’atteint pas 3%. Cette situation s’explique en partie par une faible utilisation des services de santé de reproduction », a éclairé Mme le ministre de l’Action sociale. Mme Djibergui Amane Rosine a ajouté que les pesanteurs socioculturelles et les pratiques traditionnelles néfastes sont les autres causes de cette triste situation.

Pour la Première Dame HINDA DEBY ITNO, la SENAFET est une opportunité pour les femmes de se retrouver dans un cadre commun, de mener des réflexions approfondies sur leur statut et leur contribution aux efforts de développement du Tchad.
« Le thème de cette année découle d’une mûre réflexion. Car, il intègre à la fois la responsabilité sociale de la femme ainsi que sa prise en charge et son autonomisation dans un Tchad nouveau, débarrassé des tares qui freinent son développement », a déclaré la Première Dame qui a interpellé ses sœurs sur la discrimination et la stigmatisation dont sont victimes les personnes vivant avec le VIH/SIDA. « La discrimination se vit partout. Elle est dans nos cellules familiales, les établissements scolaires, aux lieux de travail et de loisirs, bref dans toutes les communautés. C’est un véritable obstacle au développement qui limite les chances d’accès aux opportunités et à une vie digne pour toutes les personnes qui sont victimes. Chez les mères, l’impact négatif de la discrimination affecte le fœtus ainsi que les enfants bien plus tard dans leur vie. Et ce ne sont pas les hommes de sciences qui me démentiront », a tenu à préciser la marraine de la CARMMA.

Une série d’activités est programmée pendant une semaine dont une caravane de sensibilisation sur la campagne « Zéro discrimination ».

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